Montrer et démontrer que demeure une continuité dans un certaine propagande très éloignée de la réalité, qui occulte la vérité et que les réformes promises sont toujours attendues

dimanche 22 mars 2009

LES REVENUS ABUSIFS DES "GRANDS " PATRONS

LES GRANDS PATRONS ET LES CADRES SUPERIEURS NE VALENT PAS LA REMUNERATION QU’ILS S’OCTROIENT. ET LES POLITICARDS ?



ESSAI ( écrit il y a un an environ et transmis aux media. Depuis plusieurs informations s'y sont ajoutées). La découverte par les français de ce qui ressemble assez à des abus de biens sociaux de la part de" managers" qui sont loin d'être aptes à gérer ces sociétés fut une surprise.


D’après monsieur O. Soler, consultant chez Haygroup , les grands patrons français ont touché en 2007 une rémunération moyenne de 5,87 millions d’euros soit 38,50 millions de nouveaux francs soit 3850 millions ou 3 milliards 850 millions d’anciens francs. Ce total inclue le salaire fixe et le bonus( le cash) en fonction du cours de l’action, le salaire variable en fonction du résultat, un montant mis de côté pour une retraite surcomplémentaire, les stocks options et les actions gratuites distribuées sans oublier une dotation pour le logement. A tout cela s’ajoutera la prime de départ (76 millions d’euros au dirigeant d’home dépôt par exemple) qu’on nomme les parachutes dorés. Ce qui emmène à se poser plusieurs questions dont la première est de savoir ce qu’ils peuvent bien faire de cet argent ?. La seconde est de savoir s’ils valent un tel revenu ? Sont-ce seulement des économistes c’est à dire des spécialistes de gestion d’entreprise ? La troisième est de savoir pourquoi la prime de départ n’est pas imposée alors que c’est un revenu ne correspondant à aucune contrepartie et que le taux d’imposition devrait être bien plus élevé pour cette raison. Y a-t-il une prime de départ dans la fonction publique ? Que non, les politiciens ne préfèrent-ils pas se la partager sous forme d’indemnité de représentation ou autre ?

Autrefois avant les années 60 pour les patrons, grands ou plus petits, comme pour les cadres supérieurs, au delà d’un certain plafond leurs salaires paraissaient indécents et risquaient de ternir la réputation de ces gens. Aujourd’hui cette norme transgressée par un nombre croissant de" patrons" a disparu, la rapacité de l’argent l’emportant sur son amour propre, sur le respect éthique de sa personne, sur sa dignité.

Il n’y a plus aucune honte à ( s’ entendre) être traité par la majorité des gens de « voleurs ». Les PDG, les administrateurs, les cadres supérieurs qui détiennent en fait le pouvoir s’octroient des revenus que l’on trouve indécents au détriment de la majorité des actionnaires, en général les petits qui voient leur épargne servir à alimenter ces « profiteurs » à leurs dépens et au dépens des autres salariés ce qui malgré l’importance des capitaux explique le déficit de financement de ces entreprises

Il est difficile de justifier ce que la vox populi nomme « gabegies » par un travail très qualifié qui justifierait ces exorbitants revenus ( Pat Russo dirigeante d’Alcatel Lucent a touché l’année dernière 15 millions d’euros alors que la société a des difficultés importantes et ne génère pas de résultats – LaCroix du 15 mai 2008). En effet le licenciement de ces grands dirigeants n’a pas d’impact sur la direction et la bonne marche de ces entreprises (Daniel Bernard, ex PDG de Carrefour remercié en 2005 pour son échec part avec un pactole de 39 millions d’euros correspondant à une indemnité de 9,8 millions d’euro soit 3 ans de salaire et.une retraite provisionnée de 29 millions d’euros ).

D'ailleurs les procédures pour abus de biens sociaux se sont multipliées à l'encontre de ces "grands patrons" malgré les interventions politiques par l'intermédiaire du parquet. Antoine Zacharias, ex PDG de Vinci dont le patrimoine s'élève à 250 millions d'euros ( sans commentaire) et qui vit en Suisse, à Genève, a enfin été cité à comparaitre par le parquet de Nanterre pour naturellement abus de biens sociaux en particulier sur des plans de stock-options successifs (2004, 2005, 2006) dont la plus value potentielle au 1er juin 2006 a été estimée à 92,4 millions d'euros( info du 18 novembre 2009)
Jean louis Beffa,polytechnicien et même X-mines, PDG de Saint Gobain a été mis en examen en 1994 pour fausses factures. On le retrouve aujourd'hui au conseil d'administration de la BNP( qu'ils sont bons les jetons de présence)

« Que des hauts fonctionnaires puissent être parachutés à la tête d’une banque, d’une compagnie d’assurance, d’une société industrielle voilà qui sidère en Allemagne, en Grande Bretagne, aux Etats Unis où pour diriger une agence de presse, il peut n’être pas totalement inutile d’avoir été journaliste » dixit le Washington post En fait ce sont surtout les cadres moyens mais aussi les agents de maîtrise et les exécutants qui non seulement gèrent la société mais créent l’innovation, l’organisation et les gains de productivité imputables à celle ci. C’est comme en politique où les fonctionnaires cadres moyens en particulier sont non seulement les maîtres d’œuvre mais aussi les promoteurs. Ce sont eux qui font réellement fonctionner la machine et qui sont même à la source de projets de loi votés par le parlement. Les programmes, les promesses électorales sont tellement coupés de la réalité qu’ils ne sont plus réalisables une fois élu et qu’on doit se reposer sur les ressources et l’expérience de ces cadres moyens pour les engager ( souvent partiellement).

Il faut absolument obliger les gouvernements et les parlements à pénaliser par la loi ces détournements qui ressemblent à des abus, abus de biens sociaux pour préserver la démocratie d’entreprise et défendre les intérêts des petits actionnaires majoritaires car il y aura toujours une entente entre les administrateurs de la société et les administrateurs des investisseurs institutionnels souvent représentant de la finance comme les banques qui entre les intérêts des petits actionnaires et leur carrière privilégient celle –ci. Il faudrait interdire que les investisseurs institutionnels aient droit de vote et réserver celui-ci aux souscripteurs. Ceci est d’autant plus urgent et impératif que l’on promeut les retraites par capitalisation. Si c’est pour que les actionnaires cotisants se voient prélever sur leurs versements d’épargne de tels montants et se retrouvent avec des dividendes de misère, ce n’est même pas la peine de lancer la retraite par capitalisation.

PROPOSITION :
Légalement d'après la loi de 1966, tous les pouvoirs appartiennent aux actionnaires qui l’expriment par leur votes à la majorité simple(Assemblée générale ordinaire) ou à la majorité des 2/3 ( A.G. Extraordinaire). Principalement le PDG est révocable" ad nuttum" c'est à dire sans autre motif que le retrait de confiance, ce sans délai ni indemnité.
Pourquoi les actionnaires ne peuvent-ils exercer ces pouvoirs ?
Parce que généralement les instruments de vote ne sont pas adressés aux actionnaires(1) que les organismes financiers par le biais des sicav et des FCP votent à la place des souscripteurs. Il convient que soient respectées ces règles démocratiques et que les catégories et les montants des rémunérations puissent être seulement proposés par un comité d’actionnaires. A la BNP Paribas (2)un avis de convocation est adressé aux actionnaires au porteur m'a t-on dit à partir d'un certain nombre d'actions sans autre précision ce qui permet de n'avertir de la date de
l'A. G.que certains actionnaires et éliminer les autres du vote puisqu'ils ne vont pas demander une attestation de participation constatant l'inscription comptable des titres au nom de l'actionnaire dans les comptes de titres au porteur et un formulaire de vote à distance ( par correspondance). Avec ce déni de démocratie, combien de votes sont éliminés ? Certainement la majorité. Quand on sait qu'avec "ses noyaux durs" en réalité des participations croisées, M. Balladur a sauvé les fonctionnaires qui pantouflaient dans ces sociétés( 4) lors de leur privatisation, ce qui explique la mauvaise gestion et l'écroulement de ces organismes lors de cette crise dont patissent les petits porteurs et les salariés actionnaires. On n'est pas surpris des méthodes employées.

Je propose que le maximum de revenu que puisse toucher quelque dirigeant de société que ce soit ne puisse en aucun cas excéder 200 mille euros par an( ce qui est déjà énorme)à condition toutefois que la société fasse des résultats positifs et substantiels. La fixation de seuils précis est la seule garantie. Et que la distribution d’actions gratuites(5) aux actionnaires et à tous les salariés reprenne ce qui permettrait de stimuler les salariés et la production, et, les actionnaires et l’ investissement.
Par contre il convient de totalement prohiber les stocks options qui se résument à une spoliation des petits actionnaires tout comme les opérations de croissance externe qui sont totalement rejetées par les économistes et qui sont non seulement une preuve de faiblesse mais une incompétence à diriger une société : on achète ce qu’on est incapable de gagner mais sur le dos et avec l’argent des actionnaires. Que vaut l'action AXA avec cette politique pratiquée par M. Bébéar ?
Plus grand chose

Il faut faire respecter la loi de 1966 et le respect de la démocratie (pas de représentation d’actionnaires par les organismes financiers, par le biais des sicav, des fonds, des FCP et les actionnaires au porteur doivent reçevoir leurs instruments de vote pour voter). Faut pas compter sur l'Etat fançais, les politiciens faisant partie de la nomenklatura française. Chez les anglais cela va devenir différent (2)
Pour éviter que certains s’y dérobent il n’y a qu’à taxer à 99% au delà de 200000 euros de revenu.

Le salaire des dirigeants doit être un multiple par rapport au salaire le plus bas de la société



Il est bon de savoir que les députés n’ont rien trouvé de mieux que de rendre les montants versés au titre d’indemnités de départ à un dirigeant non déductible du bénéfice imposable d’une entreprise au delà de 200000 euros ce qui revient non pas à pénaliser ce dirigeant mais la majorité des actionnaires, les petits.

Il est bon de savoir que le gouvernement actuel a demandé de ne pas taxer les stock- options, les actions gratuites ( aux dirigeants pas aux investisseurs )et les retraites chapeaux mais les députés envisagent de soumettre les avantages résultant des stock-options et des attributions gratuites d’actions au nouveau forfait social de 2% alors qu’il ne devait concerner que l’épargne salariale et d’augmenter les cotisations sociales sur les retraites chapeaux ( complément de retraite facultatifs).

Il est bon de savoir aussi que les organismes qui doivent garantir la démocratie réelle de l'entreprise subissent leurs propres dérives à savoir l'Inspection des finances,, la Cour des comptes, le conseil d'Etat, le Commissariat aux comptes, le Conseil de la concurrence,les Tribunaux de commerce .................
En fait il n'y a aucune démocratie sous la Vème que ce soit en politique ou dans tous les autres domaines

Cela ne reflète-il pas une connivence certaine entre le gouvernement et les dirigeants d’entreprises ? ( 3).
Il y a longtemps que les stock-options et les distributions gratuites d’actions aux dirigeants auraient dû être interdites car ce n’est que du vol au détriment de la majorité des actionnaires et des salariés non dirigeants ou actionnaires.
Faut-il changer de gouvernement pour faire des réformes et assainir le capitalisme de ses apparatchiks ?
En attendant c’est l’inverse qui se passe. Pour mettre un terme aux abus de biens sociaux il ne restait, semble-t-il que le juge d ‘instruction. Aussi faut-il le supprimer. Avec le parquet inféodé au gouvernants, ces" grands patrons" en cas d’abus de biens sociaux ne risqueront plus rien.

Avec le parquet inféodé aux gouvernants, les politiciens se prémunissent contre les détournements de fonds publics et toutes sortes de délits.Ils ne risqueront plus rien.
Quoi de plus légitime que de poursuivre un individu qui est accusé d'avoir détourné des fonds publics?
Quoi de plus légitime que de poursuivre un individu soupconné d' abus de confiance?

Surtout si cet individu a été président de la République et a bénéficié de l'immunité présidentielle.
Quoi de plus légitime que de poursuivre un individu pour des affaires de frais de bouche,des HLM de Paris , des marchés des lycées d'Ile de France et....?

Surtout si cet individu a été Président de la République et a bénéficié de l'immunité présidentielle.

Hormis le mépris de sa personne, ça en valait le coup car ça lui a rapporté gros
et il ne risque qu'une peccadille, 150000 euros max d'amendes pour détournements de fonds publics car il échappera à la prison( 10 ans max)s'il est reconnu coupable. On ne met pas en taule un ancien président de la République surtout quand on sait qu'il a fait une attaque.

S'il est reconnu coupable ce sera poutant un voleur. Ah n'est-elle pas belle cette Vème République. Dans les emplois fictifs on trouve le fils de de Gaulle, Jean, celui de Debré.Tiens, tiens ça ne vous rappelle rien.

Cette République est celle des financiers affairistes,profiteurs, criminels.
Tout a toujours été pourri dans cette Vème République.
(1)En 2009, jai demandé largement à l'avance à la BNP l' attestation de participation que je n'ai reçu par mail que le dernier jour vers les 11h . N'ayant consulté mon mail vers 16H, j'ai eu la surprise de ne pouvoir voter et d'apprendre que le vote avait été cloturé vers 15H. Voilà comment la BNP,ses dirigeants,son PDG, son conseil d'administration se débarassent des votes négatifs. Ce sont les démocrates républicains de la Vème.
Pébereau a acheté Fortis faisant une opération de croissance externe car il est incapable de faire réaliser une croissance interne à la BNP; il achète avec l'argent des actionnaires ce qu'il est incapable de gagner.

(2)Gordon Brown, le premier ministre britannique a promis le 17 novembre 2009 de présenter un projet de loi sur l'encadrement des rémunérations des patrons anglais, boni, parachutes dorés ...en dotant l'autorité des marchés de pouvoir de contrôle sur ces salaires indus.
(3)N’a t-on pas vu le procureur général de Paris J.F.Burgelin recommander aux magistrats « une grande prudence concernant l’engagement de poursuites ou le déclenchement d’une enquête préliminaire sur telle ou telle personnalité ( haut fonctionnaire :polytechnicien ou énarque ), pour éviter de jeter l’opprobre sur sa personne et de déstabiliser la vie économique, financière et politique du pays Le Monde( 11janv 1996 )Sans commentaire !!!
N'a-t-on pas vu la Cour d'appel de Lyon refuser la comparution du PDG de la Lyonnaise des Eaux, le z-énarque Jérôme Monod dans le procès Carignon.
(4) Michel Pébereau qui n'est pas un universitaire, économiste,mais un polytechnicien et un z-énarque ce qui explique que la BNP ait eu tant de difficultés lors de la crise est administrateur de Saint Gobain, Total, Lafarge,EADSn.V., banque marocaine BMCI, le holding suisse,,Pargésa et AXA ça en fait du pognon avec tous les jetons de présence qu'il touche.
(5)Les actions gratuites correspondent à des dividendes qui après avoir été versés aux reserves sont transférés aux fonds propres, au capital et doivent donc revenir aux actionnaires et ne pas être accaparés par les" managers". C'est un abus de biens sociaux.Les actions gratuites remises aux actionnaires correspondent à des dividendes non distribuéset sont donc payées par les actionnaires. En réalité ce ne sont pas des actions gratuites mais payées.
autres blogs de l'auteur: http://unetatnondemocratique.blogspot.com
http://laspoliationdesactionnaires.blogspot.com
http://ueturquieundossiersurlenet.blogspot.com
http://wenn-eutopa.blogspot.com


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