Montrer et démontrer que demeure une continuité dans un certaine propagande très éloignée de la réalité, qui occulte la vérité et que les réformes promises sont toujours attendues

dimanche 22 mars 2009

GERER ET REFORMER LA PROTECTION SOCIALE

PROTECTION SOCIALE : SAVOIR GERER


J’entends nos politiques dirent qu’ils ont été élus, pour faire des réformes. Pourquoi aucune véritable réforme n’a été faite pour la protection sociale. Car :

Il faut savoir que :

442 organismes ont en charge la protection sociale. Chacun est une entité autonome avec son personnel, ses responsables, ses bureaux, sa trésorerie, ses actifs immobiliers et son budget. En y mettant de l’ordre, il serait possible d’économiser 0,5 à 1 milliard d’euros par an sur les dépenses administratives peut être beaucoup plus aujourd’hui.
L’argent qu’ils reçoivent (1250 à 1300 milliards d’euros ) déposé à la CDC est rémunéré dans des conditions peu rationnelles. Gagner 0,5 à 1 milliard d’euros. En près d’un demi siècle, période de vaches grasses, la SS a accumulé un capital immobilier : hôpitaux, cliniques, dispensaires, maisons de retraite …et immeubles et appartements dont il faudrait qu’elle se préoccupe de tirer un meilleur parti des loyers. Elle devrait céder aussi une partie des actifs non indispensables. Gain :5 à 6 milliards d’euros au minimum.
Obliger les organismes publics ( Administrations , collectivités ,services publics, entreprises nationales)à régler leurs cotisations sociales. Récupération de plus de 30 milliards d’euros.



Le poids des prélèvements sociaux dépasse 20% du PIB Comme il existe un lien direct entre le niveau de l’activité économique , le taux du chômage et le poids des prélèvements directs ou indirects le système aggrave la crise.

Avril 1994 jpp


Encaisser la partie des taxes sur le tabac destinées à la SS : 7,8 milliards d’euros
Encaisser la partie des taxes sur l’alcool :3,5 milliards d’euros
Encaisser les taxes sur les primes d’assurance auto :1,6 milliards d’euros
Encaisser sa part de TVA : 2 milliards d’euros
Encaisser le retard de paiement des entreprises : 1,9 milliards d’euros
Encaisser le retard de paiement pour les contrats aidés :2,1 milliards d’euros

Il est tellement plus facile d’augmenter le taux de CSG(1) , pénalisant les salariés et les retraités qui se sont constitués une petite retraite complémentaire , ou de mettre des franchises sur les remboursements, prélèvements qui vont augmenter au fil des ans sous la pression du déficit des comptes sociaux (forfait de 1 à 4 euros par consultation, forfait de 18 euros à l’hôpital, déremboursements de toutes sortes...) « la franchise sur les consultations médicales devait être exceptionnelle. » dixint nos gouvernants.

Le déficit des comptes sociaux ne se réalise que par rapport aux prévisions du gouvernement. Qu’en est-il par rapport aux recettes des cotisations ? Y a-t-il déficit ou excédent ?

Tous ces grappillages sur le dos des assurés vont surtout aggraver le déficit puisque se soigner tôt évite des dépenses très lourdes ultérieurement, d’ailleurs le déficit 2007 est peu important, 9,5 milliards sur 1300 soit 0,7% ( 7 pour mille). En effet :
Le déficit de l’assurance maladie a été ramené à 4,6 milliards d’euros contre 5,9 en 2006, amélioration due à une hausse des recettes ( +4,9% ) plus importante que celle des charges ( + 3,8 %) et à un rapport supplémentaire de la CSG (1) d’un milliard d’euros au détriment du complément de pension que s’étaient constitués les retraités par leur épargne et que se constituent les actifs. Celui de la branche vieillesse est lui aussi de – 4,6 milliard contre 1,9 en 2006 imputable surtout aux retraites anticipées (départ pour carrières longues) suite à la réforme, réforme désastreuse car réalisée par des gens qui ne comprenaient rien à l'Economie. Les cotisations sont des dépenses de transfert que l'on paye avec une part de la production et non un nombre de cotisants. La branche famille a un excédent de + 0,2 milliard contre – 0,9 milliard en 2006 alors que cette branche devrait être déficitaire si on avait une politique familiale donnant le choix aux françaises de s'occuper de leurs enfants ou de travailler, réforme urgente si on veut remonter le taux de natalité.

Ce qu’il faut c’est gérer et, s’il demeure un déficit, il doit être comblé par l’Etat et les collectivités locales qui réduiront les subventions aux associations et aux entreprises.
Ce qu’il faut c’est faire payer aux fraudeurs les détournements, plus de 7 milliards d’euros en 2008 avec des ordonnances falsifiées. Combien doit-on en imputer aux immigrants étrangers ?
Ce qu’il faut c’est faire cesser les abus des gestionnaires syndicaux et des dirigeants qui offraient des repas à 200 et 250 euros par tête et des voyages d’études et de formation dans des paradis comme BALI .
Ce ne sont pas tant les abus des assurés, abus qu’on doit surtout à certains médecins(3) qui sont la cause de ce « déficit prévisionnel ».Ceux ci très visibles ne sont qu’une goutte d’eau, c’est l’arbre qui cache la forêt.


Alors qu’attendent nos gouvernants, nos politiciens pour faire la réforme promise sans toucher à l’argent des assurés ?…….. mais……. ….. ……. aux privilèges des syndicats. N’est ce pas eux qui gèrent la protection sociale ?

Il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Une fois encore discrètement en plein été 2008, « comme un voleur », le gouvernement a instauré, devinez quoi ? Bien sur encore une taxe d’1 milliard d’euros sur les cotisations santé des organismes complémentaires ( mutuelles) puisées sur les réserves qu’on avait pris soin d’exiger réglementairement ces dernières années.

Cela s’ajoute au prélèvement social (+ 2 %) et à la contribution additionnelle au prélèvement social (0,3 %).

Si on y ajoute 1,1 % pour le RSA cela va faire 12,1 % de prélèvements. Soit 11% pour la sécu en plus des cotisations.
Le poids des prélèvements sociaux sur les revenus de l’investissement dépasse les 12%. Comme il existe un lien direct entre le niveau de l’activité économique et le niveau de l’investissement, le système aggrave la crise.

Tous ces bricolages en réalité des détournements financiers ne sont que " cauter sur une jambe de bois" puisque le déficit de la sécurité sociale sera supérieur à 20 milliards d'euros pour 2009 avec pour l'assurance maladie près de 9,5 milliards contre 4,4 en 2008. Si les comptes de la Sécurité sociale ont toujours été excédentaires et très largement ils sont devenus depuis 1993 excepté la période 99 à 2001 déficitaires.Les excédents pourraient largement compenser ces déficits si on ne les avait pas gaspillé (repas somptuaires,tourisme de haut niveau sous le couvert de voyages d'études,achats de biens immobiliers...) ou prélevé pour combler d'autres budgets.
Contrairement à ce que certains observateurs veulent faire accroire ce ce n'est nullement l'effet du vieillissement de la population ni des progrès techniques de la médecine qui sont les facteurs principaux de la hausse des dépenses de santé( 1,5 sur 4%)


Le poids des prélèvements fiscaux pour la seule assistance sociale doit certainement atteindre les 20%, ce qui fait qu'avec tous les autres impôts, la France est devenue un enfer fiscal.
Il y a donc une incompétence totale des « gestionnaires » et des politiciens à gérer la protection sociale.
Y a t-il un économiste dans la gestion ?

Pourquoi ne pas faire payer une taxe aux élus(2) un pourcentage sur leur traitement (pudiquement nommé indemnité ) pour combler ce déficit jusqu’ à ce qu’ils mettent enfin les gens qu’il faut pour dégager des ressources et gérer économiquement la SS. Je crois que cette solution conviendrait à une majorité de Français et entraînerait le retour des comptes sociaux à l’équilibre.

Au lieu de faire des semblants de réformes qui aggravent les situations financières de l'ensemble de la population sauf celle des gros privilégiés de la finance,les privilégiés de la République (la Vème) nos gouvernants feraient bien de faire une réforme en profondeur, celle de la Sécurité sociale au lieu de la financer par la dette et l'impôt même si cela entraîne la perte d'une partie de sa clientèle électorale


(1) CSG sur les salaires à 7,5%
CSG sur les revenus des retraites complémentaires nommés revenus du patrimoine à 8,20%
CRDS à 0,50%

(2) Je précise toutefois que je trouve honteux qu'un élu quelqu'il soit soit rémunéré. Le service de l'intérêt général justifie un dévouement et non un passage en caisse.

(3)8500 médecins libéraux sur 100000 concentreraient à eux seuls 50% des prescriptions

Les prédateurs: le forfait hospitalier = ce qui reste à la charge du malade
Bérégovoy,PS, en 83 : 20 F environ 3 euros
Seguin, RPR, en 86 au lieu de le supprimer l'augmente à 33Frs environ 5 euros
Bianco, PS, le passe à 50 Frs? 7,60 euros en 91
S Veil au lieu de le supprimer le passe à 55Frs, 8,5 euros
et le cirque continue avec le RPR et aujourd'huil'UMP-RPR à 16 euros par jour et ce n'est pas fini puisqu'il est envisagé de le faire passer à 20 euros par jour.
Tous les gouvernants de la Vèmè République ont une absence de culture:
Selon Eric Woerth(!!)une augmentation du forfait d'un euro ferait rentrer 80 millions dans les caisses de la SS, donc à 20 euros, les recettes seraient de 320 millions d'euros. Ce qui est faux cela ferait environ 200 millions avec les exonérations. Pauvre budget.
Pour assurer la promotion de l'avortement on le rembourse mais surtout pas la pilule un gaspillage de plus.
Gojosso

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