Montrer et démontrer que demeure une continuité dans un certaine propagande très éloignée de la réalité, qui occulte la vérité et que les réformes promises sont toujours attendues

dimanche 1 août 2010

M WOERTH ( !! ) UN POURVOYEUR DE CHOMAGE

Je vous ai démontré que ce gouvernement comme tous ses prédécesseurs gaullo-socialistes ou socialistes style PS n'est composé que de comptables qui se caractérisent par une totale absence de culture économique. M Woerth!!! en est un.
Dans le cadre d'une réforme des retraites qui pratique la fuite en avant (voir les blogs:http://pourquoiunereformedesretraites.blogspot.com ou http://saccaparerlesretraites.blogspot.com
http://lesmanipulateursdela5eme.blogspot.com )
parmi les 4 milliards de recettes nouvelles, ce gouvernement en la personne du dénommé Woerth n'a rien trouvé de mieux que de taxer les retraites complémentaires des ménages constituées par capitalisation pour un rapport estimé à 1,9 milliards.
En clair, il s'agit de taxer les plus values mobilières réalisées lors de la vente d'actions (ou d'obligations)qui étaient jusqu'à présent exonérées jusqu'à 25830 euros par an.
En réalité, seuls les gros actionnaires ( membres des conseils d'administration,des directoires, dirigeants d'entreprises, hauts fonctionnaires, inspecteurs généraux des finances plus connus sous le nom de " grands patrons" depuis qu'ils se sucrent sur le dos des actionnaires et des salariés) réalisent par leurs fonctions des plus values avec, outre les jetons de présence,les multiples traitements qu'ils s'octroient(1), les stock options qui ne devraient pas exister pour les sociétés de capitaux, les actions gratuites représentant les dividendes non versés aux actionnaires qu'ils détournent et s'accaparent à leur profit.
La plupart des autres ont fait des moins values. Alors me direz vous comment font-ils pour faire apparaitre des plus values?

Comme tous les manipulateurs. Quand vous achetiez une action en 86 pour 836 F soit 127 équivalent euros on retient ce prix d'achat sans l'actualiser car auourd'hui les836 F de 86 font 194 euros actuels alors que cette action vaut, le 5 juillet 2010, 80euros ce qui fait une moins value par action de 194 - 80 = 114 euros.

Mais globalement vous avez 4 actions depuis, suite à des distributions gratuites d'actions qu'on faisait autrefois quand on distribuait aux actionnaires des réserves correspondant à des dividendes non distribués à ces actionnaires.
Les actionnaires avaient un manque à gagner en dividendes qu'on leur reversait plus tard sous forme d'actions dites" gratuites" .
Donc ils payaient bien ces actions. Mais le fisc a des consignes du gouvernement( et des politiciens)pour retenir une valeur nulle dans le cas d'actions gratuites.
Ce qui fait qu'aujourd'hui si l'actionnaire a besoin d'argent et qu'il lui faut absolument vendre ces 4 actions pour 80 x 4 = 320 euros, il est considéré comme ayant réalisé une plus value de 320 - 127 = 193 euros moins les frais de vente soit disons 190 euros sur lesquels on va lui prélever 22,80 euros; il lui reste 193 - 23 = 170euros
Ainsi en réalité l'actionnaire n'aura gagné que 320 - (194 - 23) = 103 euros
ce qui lui fait un rapport de:
24
170 = 127(1+t) = 24 log(1+t)= 3% par an pour une immobilisation de 24 ans alors que de plus il n'a pas perçus les dividendes correspondant aux actions gratuites qu'il a donc payé.En vérité, il a payé ces actions un certain prix correspondant au montant des dividendes qu'il n'a pas reçu puisqu'ils ont été mis aux réserves et non distribués, ce qui fait qu'en réalité le rapport est très proche de 0% nettement inférieur à celui du livret A.

N'est ce pas de la spoliation?
Et ce n'est pas tout.
Le crédit d'impôt qui en fait correspondait à l'impôt sur la société déja payé au fisc et qui avait été déjà réduit par les politiciens est totalement supprimé alors que vous avez déja payé cet impôt( l'impôt sur les sociétés)déduit de votre dividende ( sur lequel on déduit encore 12,1% pour divers prélèvements dits sociaux ) Vous avez fait une avance au fisc à fonds perdus.
Est-ce honnête ? On ne peut pas dire que cela semble honnête mais c'est ainsi depuis les débuts de la V ème République, on y est habitué
Ce qui nous amène à nous poser la question: sommes nous en démocratie si on nous contraint à payer 2 fois l'impôt? Où cela va t-il s'arrêter?
Si on regarde bien au dividende versé au petit porteur déjà amputé des montants de revenus extraordinaires que s'octroient les dirigeants(1) on retient l'impôt sur les sociétés puis 12,1% d'impôts divers: CSG ..... puis l'impôt sur le revenu ce qui explique qu'en raison d'une retraite complémentaire insuffisante il va se trouver obligé de vendre quelques actions chaque année sur lesquelles va s'exercer une taxe dite de plus value dont on a vu qu'elle s'exerçait en réalité en cas de moins value.
Toutes ces magouilles fiscales expliquent la baisse du pouvoir d'achat et le sous investissement qui pénalise la croissance économique.

(1)salaire fixe,bonus,fonction du cours de l'action,salaire variable, dotation logement,stock options, actions gratuites, retraite surcomplémentaire( retraite chapeau),prime de départ (parachute doré) ..
Les plans de stock options sur 3 ans d'Antoine Zacharias ont généré une plus value de 92,4 millions d'euros alors qu'il s'octroyait des salaires mirobolants sur le dos et au détriment des actionnaires.Il se rémunérait donc 2 fois spoliant ses actionnaires. Le principe veut qu'on ne puisse pas avoir des salaires et obtenir des stock options. Celles-ci étaient un moyen pour de jeunes entreprises d'attirer des compétences que leurs faibles ressources financières ne leur permettaient pas de s'offrir ce qui n'est pas le cas des entreprises cotées et encore moins de celles du cac 40. Les stock options sont donc totalement illégitimes dans les sociétés à capitaux. Il en va de même des actions gratuites puisque cela correspond à des dividendes non distribués aux actionnaires mais mis en réserve que les dirigeants s'accaparent au lieu de les distribuer à ces actionnaires, les véritables propriétaires. Les actions gratuites dont s'emparent les dirigeants peuvent être considérés comme l'équivalent d'abus de biens sociaux. Pourtant cela se pratique de plus en plus en particulier chez les hauts fonctionnaires qui se sont accaparés grace aux politiciens la présidence des sociétés privatisées qu'ils se refilent entre eux et qu'ils mettent en difficulté.

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